Jour 2 à Rio de Janeiro : Entre merveilles et réalités contrastées

Après une première journée inoubliable à Rio de Janeiro avec l’ascension du Pain de Sucre, nous avons poursuivi notre exploration de cette ville vibrante et fascinante. Le soleil brillait, la chaleur était au rendez-vous, et notre programme s’annonçait tout aussi grandiose que la veille.

L’Ascension vers le Christ Rédempteur

Aujourd’hui, direction le mont Corcovado pour admirer  : le célèbre Christ Rédempteur. Contrairement à la veille, où nous avions pris deux téléphériques pour atteindre le sommet du Pain de Sucre, cette fois-ci, c’est en petit train que nous avons entamé notre ascension.  Puis, après un ascenseur et des escaliers roulants, nous avons enfin atteint le sommet.

Et quelle récompense ! La vue était à couper le souffle.  Rio s’étendait à perte de vue sous nos pieds, entre mer et montagnes, plages et buildings, dans un contraste saisissant. Perché à 710 mètres d’altitude, le Christ Rédempteur veille majestueusement sur la ville, bras ouverts dans un geste d’accueil et de bienveillance.

Au pied de la statue, nous avons découvert une petite chapelle nichée dans son socle, un havre de paix où les visiteurs pouvaient se recueillir ou échanger avec un prêtre.  Un moment de calme bienvenu au cœur de cette visite impressionnante.

Copacabana : L’énergie de Rio à son apogée

Après cette matinée riche en émotions, nous avons mis le cap sur la mythique plage de Copacabana.  Impossible de parler de Rio sans évoquer cette plage emblématique, où la vie bat son plein entre les vendeurs ambulants, les amateurs de volleyball et les baigneurs profitant du soleil.

Un fait intéressant que nous avons remarqué : le sable y est brûlant ! Tellement chaud, en fait, qu’un boyau d’arrosage percé est installé et coule en permanence pour permettre aux gens – et aux chiens – de traverser la plage  sans se brûler les pieds. Une attention simple mais ingénieuse qui montre bien l’importance de cette plage dans la vie quotidienne des Cariocas.

Les trottoirs qui longent Copacabana sont une œuvre d’art en eux-mêmes. Leurs vagues noires et blanches représentent la cohabitation harmonieuse des différentes ethnies de la ville. Sur certaines portions, des vagues rouges ont été ajoutées pour inclure les peuples autochtones. Ce motif iconique se retrouve aussi au Portugal et orne d’innombrables souvenirs vendus aux touristes.

Les Réalités moins reluisantes de Rio

Si Rio impressionne par sa beauté et son énergie contagieuse, elle a aussi ses zones d'ombres. Trois aspects en particulier m’ont marquée et laissée avec un sentiment de tristesse :

1. Une mer polluée
   La vue depuis le navire m’a révélé une mer incroyablement polluée. À tel point que je n’aurais jamais osé m’y baigner.  Il flottait de tout autour du bateau… même une lunette de siège de toilette ! Un triste rappel des enjeux environnementaux auxquels Rio doit faire face.

2. Une pauvreté omniprésente
   La présence de sans-abri est frappante. Ils dorment partout dans la ville, et voir autant de gens démunis, y compris des enfants, des femmes allaitant leurs bébés et des personnes amputées, est bouleversant. Être en 2025 et voir encore autant de pauvreté ne fait tout simplement aucun sens. Traverser ces scènes en bus me donnait l’impression d’assister à un mauvais film, sauf que c’était bien réel.  Ça me donnait aussi un malaise, comme si nous étions un peu voyeur.

3. Les favelas : un autre monde
   Ces bidonvilles contrôlés par des gangs et des trafiquants de drogue sont des zones de non-droit où même la police ne s’y aventure plus. Leur simple présence, visible depuis plusieurs points de la ville, rappelle les profondes inégalités qui subsistent à Rio.

Une fin de journée en beauté

Pour terminer cette journée riche en contrastes, le navire nous a offert une soirée brésilienne haute en couleurs. Musique enivrante, danseurs électrisants, plats typiques savoureux… tout était réuni pour nous immerger une dernière fois dans la culture brésilienne.

Rio de Janeiro est une ville de contrastes. Elle émerveille par ses paysages, sa culture vibrante et son énergie débordante, mais elle nous confronte aussi à des réalités plus dures. Ce fut une expérience marquante, qui restera longtemps gravée dans ma mémoire.